Introduction : Le bilan carbone entreprise
Le bilan carbone, faut-il prendre le temps de s’y attarder ? Eh bien oui. En 2025, ce n’est plus une option, c’est une nécessité. Pourquoi ? Parce que si vous ne le faites pas, vous risquez de vous retrouver dans une situation où vos concurrents auront une longueur d’avance, et vos clients, de plus en plus sensibles à l’environnement, iront voir ailleurs. C’est aussi simple que ça.
D’après une étude menée lors du 16ème Baromètre de l’ADEME, les consommateurs sensibles à l’environnement augmentent de 2,6% par an pour un total de 78% de la population française et 65% de la population canadienne en 2023. Donc autant se lancer et participer à l’effort collectif dès maintenant.
Qu’est-ce qu’un bilan carbone ?
Bien que de nombreuses personnes sachent de quoi nous parlons lorsque nous évoquons le bilan carbone pour entreprise, nous préférons donner une définition claire. Un bilan carbone est une analyse qui permet de recenser toutes les sources d’émissions, directes et indirectes d’une entreprise afin de quantifier son impact environnemental. Considérez ceci comme un moyen d’obtenir votre score environnemental. Ce score calcule les émissions totales de Gaz à effet de serre (GES) générés par votre entreprise.
Aujourd’hui, il est important de connaître son score environnemental afin de rendre compte de son impact sur l’environnement, se situer par rapport à ses concurrents, de s’améliorer et de partager les efforts fournis lors de l’année. Car de nombreuses entreprises font des efforts, mais sans chiffres à comparer, sans données vérifiées à fournir, on se retrouve souvent à communiquer de manière assez vague ce qui dans le meilleur des cas a moins d’impact et dans le pire des cas peut tomber sous le coup des lois anti greenwashing (nous vous invitons d’ailleurs à prendre connaissance de notre article qui parle de la nouvelle loi C-59 prévue à cet effet au Canada).
Quel est l’intérêt pour les entreprises d’effectuer un bilan carbone ?
Avant de rentrer dans le vif du sujet, au cas où vous ne seriez pas encore convaincus de la pertinence de démarche, voici les grands avantages dont vous bénéficierez à l’issue de votre premier bilan carbone entreprise.
Une optimisation des coûts.
Ceci peut paraître étonnant, mais effectuer un bilan carbone permet d’améliorer vos finances. En mettant à plat tous les coûts d’une entreprise, vous permettez d’identifier clairement ou ça gaspille, ou ça pollue et de prendre des mesures prévues pour optimiser le tout. En effet, grâce à une analyse minutieuse des sources d’émissions, on découvre des sources d’émissions de gaz à effet de serre qui constituent des gaspillages sont autant d’opportunités d’économies.
Par exemple, des équipements désuets et énergivores peuvent devenir un problème d’inefficacité des processus, d’augmentation des charges et des émissions de CO₂ pour l’entreprise. En les remplaçant par des modèles plus efficaces votre entreprise aura l’opportunité de prioriser les sources d’énergies renouvelables ce qui réduira la consommation d’énergie et ses coûts associés. De même, une réduction des déchets générés par vos opérations réduira les émissions de gaz à effet de serre associé tout en permettant de diminuer les frais liés à l’élimination et la valorisation de certains matériaux, « Le déchet le plus facile à éliminer est celui que l’on n’a pas produit ».
Ainsi, le bilan carbone révèle souvent des liens étroits entre les émissions de l’entreprise et ses dépenses, offrant ainsi des pistes concrètes pour améliorer à la fois son bilan environnemental et sa rentabilité.
« 26% des entreprises perçoivent énormément ou assez de bénéfices ou d’occasions d’affaires liés à l’action climatique »
Québec Net Positif, Baromètre 2023
Un respect de la juridiction actuelle et future.
De nouvelles réglementations en faveur de l’écologie entrent en vigueur chaque année. En faisant votre bilan carbone, vous pourrez répondre aux exigences légales de votre pays avant même qu’elles ne vous tombent dessus. Moins de stress et moins de risques de sanctions tout en prenant une longueur d’avance sur vos concurrents. Par exemple, le Canada a publié en 2025 les Canadian Sustainability Disclosure Standards (CSDS) qui demanderont aux entreprises d’être transparentes sur leurs émissions GES produites dans l’année. Mieux vaut être vert le jour ou ceci arrivera afin de ne pas brusquer vos consommateurs.
Marketing responsable et image de marque accrus.
Parce que pour qu’une entreprise fonctionne, il lui faut des clients. Nous ne répéterons jamais assez que l’image de marque est importante, mais nous avons parfois tendance à oublier l’impact de notre image de marque sur les choix des consommateurs. D’après une étude menée par Agriculture et Agroalimentaire Canada, 65% des consommateurs canadiens estiment avoir l’obligation morale d’utiliser des produits respectueux de l’environnement et 50% d’entre eux pensent que les valeurs d’une entreprise sont importantes et devraient mettre l’accent sur l’écologie.
En montrant que vous prenez votre empreinte carbone au sérieux, vous améliorez votre réputation et attirez les consommateurs qui partagent vos valeurs. Ceci est un avantage concurrentiel important qui le sera toujours plus au fil des années.
Une contribution à la lutte contre le changement climatique.
Et puis soyons honnêtes, effectuer un bilan carbone n’est pas juste une manière de faire de l’argent. C’est un moyen de montrer votre intérêt pour l’écologie et de participer à l’effort collectif pour l’avenir de la planète. Et quelque part, nous pensons qu’agir dans ce but permet de mettre du sens sur les actions que vous effectuez, en entreprise, au quotidien.
Le guide pour réaliser son bilan carbone entreprise en 5 étapes
1- Les trois grands scopes à connaître
Avant d’aller plus loin, il est important de définir le niveau de détail du bilan carbone que vous souhaitez effectuer. Raison par laquelle vous devez connaître les 3 scopes ou champs d’application à mesurer lors de l’élaboration de votre bilan carbone. Ceci vous permettra de fixer vos objectifs en termes de qualité/temps disponible.
- Le scope 1 correspondent aux émissions directes de l’entreprise. Elles peuvent être générées par les procédés physiques ou chimiques de l’entreprise, liées à la consommation de combustibles fossiles au sein de ses véhicules, ses équipements (fours, chaudières..) ou aux gaz réfrigérants dans ces systèmes de réfrigération.
- Le scope 2 concernent quant à elle les émissions indirectes liées à l’énergie. Il s’agit ici principalement des émissions associées à la production d’électricité achetée par l’entreprise, mais aussi pour les éventuels réseaux de chaleur, de vapeur ou eau froide qui alimentent les bâtiments de l’entreprise.
- Enfin, le scope 3 couvre l’ensemble des autres émissions indirectes, de la chaîne de valeur de l’entreprise. Il peut s’agir des émissions liées au transport aval et amont, aux produits (et leur cycle de vie) aux services achetés, aux voyages d’affaires et déplacement domicile-travail des employés.
Le scope le plus important réunissant, pour la plupart des entreprises, environ 80% des émissions est le scope 3. C’est ce dernier qui permet d’aller plus loin dans la démarche écologique, mais c’est également ce dernier qui vous prendra le plus de temps à calculer. Si vous voulez effectuer un bilan carbone entreprise complet avec le scope 3 inclu, nous vous conseillons de faire affaire avec des experts carbones, car il vous faudra croiser et estimer de nombreuses données sur lesquelles vous n’avez pas forcément un accès direct.
Bien que le scope 3 soit compliqué à effectuer, vous comprendrez que sans avoir calculé 80% de vos émissions votre bilan peut paraître incomplet et pourrait ne pas répondre à certaines lois ou normes. C’est également la raison pour laquelle les entreprises ne devraient communiquer sur les bienfaits écologiques de leur marque qu’un fois après avoir effectué le scope 3 afin d’éviter de mentionner des avantages écologiques partiels. Ce qui pourrait d’ailleurs nuire à l’image de marque ou poser quelques problèmes juridiques selon le territoire sur lequel vous vous trouvez.
Si vous souhaitez calculer vos émissions GES pour le scope 3, n’hésitez pas à nous contacter ou prendre rendez-vous gratuitement avec nous afin que nous puissions vous aiguiller sur la démarche.
2 – Définir les périmètres :
La première étape d’un bilan carbone est de bien définir le périmètre de l’étude. Il sera important de définir la période pour laquelle les émissions seront comptabilisées. Nous recommandons fortement de faire correspondre cette période avec l’année financière de l’entreprise afin que les données du bilan puissent être mis en perspective avec les résultats financier de l’entreprise. Les normes NCID 1 et 2 demanderont d’ailleurs que les informations détaillées sur leurs émissions de gaz à effet de serre soient communiqués 6 mois après la fin de l’année financière.
Méthode de consolidation de bilan
Ensuite si votre entreprise dépasse une certaine taille et quelle possède des fillialles ou autre entitées associées, il sera important de définir comment les résultats seront consolidés. Deux approches existent :
- L’approche financière : L’organisation consolide les résultats selon le contrôle financier qu’elle possède sur d’autres organisation. Cette approche se prête plutot aux organisation financières.
- L’approche opérationnelle : L’organisation consolide les résultats des entitées dont elle a un pouvoir décisionnel sur les opérations. Cela ne signifie pas nécessaire que votre entreprise a une contrôle complet sur cette entitée mais elle est en mesure d’y implémenter ces procédures opérationnelles.
3 – Collecter les données
Maintenant que les scopes à calculer sont définis, nous avons un portrait des différentes données à recueillir. L’objectif ici est de récupérer toutes les informations pertinentes sur les activités de l’entreprise ayant pu générer des émissions GES. Ceci inclut les consommations d’énergie (électricité, gaz, carburants), les déplacements professionnels, la production de déchets, les achats de matières premières… Afin de garantir la fiabilité du bilan carbone, il est important d’avoir le maximum de données précises sous la main.
Conseils pour une collecte efficace :
- Impliquer les parties prenantes internes : Collaborer avec les différents services de l’entreprise (comptabilité, achats, production, logistique) pour obtenir les données en temps record.
- Utiliser des outils de suivi : Mettre en place un système de suivi de la collecte de données permet de ne rien oublier, de responsabiliser les différents acteurs ayant accès à certains types de données tout en s’assurant d’éviter de stagner à 25% de données récoltées.
- Vérifier la qualité des données : S’assurer de la fiabilité et de la cohérence des informations recueillies en effectuant des contrôles réguliers. Cette opération permet de clarifier et d’assurer la fiabilité des résultats.
4- Calculer les émissions
Après avoir récupéré toutes les données, qu’est-ce qu’on fait avec tout ça ? l’étape suivante consiste donc à calculer les émissions de GES associées aux différentes activités de l’entreprise. Pour ce faire, on utilise des facteurs d’émission qui permettent de convertir les données d’activité (par exemple, la quantité de carburant consommée) en équivalents CO₂.
Méthodes de calcul :
- Approche physique : Basée sur des données physiques mesurables, comme les litres de carburant consommés ou les kilowattheures d’électricité utilisés. Ce calcul repose sur les normes internationales de comptabilisations de Gaz à effet de serre (GHG Protocol).
- Approche monétaire : Utilisée lorsque les données physiques ne sont pas disponibles, cette méthode se base sur les dépenses financières pour estimer les émissions. Ce calcul se base sur les données enregistrées par votre pays lorsqu’il recense ses émissions GES générées par $/€… dans votre secteur d’activité.
Il est préférable d’utiliser l’approche physique lorsque cela est possible, car elle offre une estimation plus précise des émissions.
5 – Analyser les résultats
Une fois les résultats obtenus, il est important d’analyser ces derniers. Ceci vous permettra d’identifier clairement où se situent vos plus grandes sources d’émissions et ces dernières ne se situent pas forcément là où on l’imagine. Par exemple, dans son bilan carbone, un de nos client a été étonné d’apprendre que ses émissions liées au transport routier étaient plus importantes que celles de son transport maritime utilisé pour ses approvisionnements.
Afin de permettre une analyse qui vous permettra de prendre des décisions à fort impact très rapidement, nous utilisons un tableau de donnée permettant de filtrer les résultats de manière optimisée, nous vous conseillons de mettre en place ce genre de tableau de données ou de faire appel à des experts pour analyser les résultats, car lire un fichier de données éparpillées compliquera l’opération.
Exemple d’un bilan carbone entreprise final que nous réalisons pour nos clients :
Pour en savoir plus sur notre tableau de données optimisé, n’hésitez pas à nous poser vos questions par courriel.
Le bilan carbone est effectué, il est temps de passer à l’action
Le bilan carbone est un moyen de montrer votre engagement, mais surtout, un moyen de passer à l’action. Ce dernier vous permet de prendre des décisions éclairées amélioreront votre empreinte carbone. Vous devrez vous fixer des objectifs. C’est-à-dire une cible de réduction des émissions à atteindre année N+1, N+2… Pour avoir un ordre d’idée nous vous conseillons de vous baser sur les Accords de Paris signés par 193 pays, qui prônent une réduction de 43% des émissions d’ici 2030. Ces objectifs s’appuient en grande partie sur le rapport du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) qui fourni des analyses scientifiques approfondies sur le changement climatique.
La cible de réduction est une donnée que vous pourrez partager à vos clients qui montrera, dès le départ, vos ambitions en termes d’écologie. Pas besoin de fixer un objectif intenable dès le début, car une fois annoncé à vos consommateurs, vous devrez vous y tenir. Notez que les entreprises transparentes qui partagent leurs efforts, même modestes, répondent beaucoup plus aux attentes que celles qui vendent du rêve sans agir.
Afin d’atteindre cette cible de réduction, vous devrez mettre en place une stratégie environnementale qui aura pour but d’identifier des actions concrètes à mettre en place dans votre entreprise.
« Au Québec, 73% de la population ressent de l’écoanxiété, passer à l’action est un bon moyen de réduire ce sentiment d’impuissance. »
Léger, Sondage 2021
Voici quelques conseils afin d’identifier des actions réalisables pour votre entreprise :
- Analyser ce qui relève de mon rôle/fonction les actions sur lesquelles je peux agir en tant que membre d’une équipe. L’idée est d’identifier une action concrète sur laquelle on peut agir rapidement pour petit à petit aller sur des projets plus ambitieux.
- Cibler les émissions les plus importantes, mais il faut nuancer les secteurs d’émissions à réduire, car pour atteindre les cibles de réduction, soit 5 à 15% par ans pour suivre les Accords de Paris, une petite source d’émissions GES peut parfois être suffisante pour commencer.
- Identifier les actions uniquement associées à des coûts pour l’entreprise. Ceci permettra d’assurer la rentabilité des actions identifiées. Ce dernier conseil vous permettra d’appuyer vos premières idées auprès des acteurs clé de votre entreprise.
Voici quelques exemples d’actions que nous avons mises en place pour nos clients :
- Amélioration de l’efficacité énergétique : Optimiser les processus de production, moderniser les équipements ou améliorer l’isolation des bâtiments pour réduire la consommation d’énergie.
- Promotion de la mobilité durable : Encourager l’utilisation de modes de transport moins polluants pour les déplacements professionnels, comme le covoiturage, le vélo ou les transports en commun.
- Gestion optimisée des déchets : Mettre en place des programmes de réduction, de réutilisation et de recyclage des déchets pour diminuer les émissions associées à leur traitement.
- Sensibilisation des collaborateurs : Former et informer les employés sur les enjeux liés au réchauffement climatique et les bonnes pratiques à adopter pour réduire les émissions au quotidien.
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Définissez vos objectifs
Pour quelles raisons souhaitez vous effectuer un bilan carbone ? Souhaitez vous obtenir des certifications, améliorer votre image de marque, atteindre une nouvelle clientèle… Votre bilan carbone, la complexité de ce dernier ainsi que les données qui en découleront, dépendront de vos objectifs.
Préparez-vous à la démarche
Il est essentiel de définir les objectifs du bilan carbone et de mobiliser les parties prenantes internes. Vous devrez donc former vos équipes et la nominer un responsable du projet.
Formez ou recrutez un expert carbone
Effectuer un bilan carbone entreprise selon les normes de déclaration internationales (ISO 14064-1) nécessite une très bonne connaissance de la méthodologie et des spécificités des sources d’émissions. Internaliser les compétences permet d’engager rapidement un processus de mise en place d’action à l’issue du bilan carbone.
Engagez une entreprise spécialisée
Si vous ne disposez pas du temps ni de l’argent pour former un expert carbone en interne, nous vous conseillons d’engager une entreprise spécialisée dans le domaine. Sustainscale propose son expertise aux entreprises afin d’aider ces dernières à réaliser un bilan carbone selon les normes de déclaration internationales. En engageant Sustainscale, vous bénéficiez d’un expert carbone et d’un chef de projet dédiés qui en plus d’effectuer pour vous la collecte et le calcul des données, personnaliseront pour vous une synthèse interactive sur mesure qui vous permettra de prendre des décisions à fort impact pour votre entreprise tout au long de votre activité.
7. FAQ : Questions Fréquentes sur le Bilan Carbone
Quand faire un bilan carbone ?
Nous conseillons de le faire dès maintenant, même si la législation ne s’applique pas à votre situation, elle s’appliquera tôt ou tard. De plus, c’est un avantage clé pour convaincre vos prospects et faire reposer votre entreprise sur de belles valeurs.
Qui peut faire un bilan carbone entreprise ?
N’importe quelle personne qui s’appuie sur les méthodologies spécifiques du Protocol GES. Ceci demande une formation approfondie afin de respecter les normes. La personne en charge doit être à l’aise avec les chiffres, avoir un sens de la pédagogie, une connaissance des outils d’analyse et devra s’intéresser aux réglementations applicables à son secteur.
Bilan carbone et CSRD ?
Les méthodes du Bilan Carbone et du protocole GHG répondent aux exigences de la CSRD pour les critères ESR-1 et 2. La CSRD demande aux entreprises de plus de 250 employés de déclarer leurs émissions depuis début 2025. À partir de 2026, toutes les entreprises, canadiennes comprise qui génère plus de 40 millions d’euros de chiffre d’affaires devront aussi s’y conformer.
De plus, cette directive exige un inventaire de scope 3. Donc si vous avez des clients en Europe, ceux-ci auront très probablement besoin de vos données pour les intégrer à leur inventaire d’émissions GES.
Le bilan carbone est-il obligatoire pour toutes les entreprises ?
Ça dépend de la taille de l’entreprise et du secteur d’activité. Mais de plus en plus, c’est encouragé, voire exigé. Nous vous invitons à prendre contact avec nous si vous voulez plus d’informations sur la législation en vigueur sur votre territoire.
Qu’est-ce que le GHG Protocol ?
C’est un référentiel international pour la comptabilisation et la déclaration des émissions de GES.
Qu’est ce que la compensation carbone ?
Les entreprises ne pouvant atteindre les objectifs de réduction d’émissions doivent effectuer des compensations carbones. Ces dernières devront donc investir dans des projets environnementaux afin d’équilibrer leur impact climatique ne pouvant être réduit à l’interne.
Quelle est la différence entre l’approche physique et l’approche monétaire ?
L’approche physique est basée sur des données mesurables (litres de carburant, kWh d’électricité), tandis que l’approche monétaire est basée sur les dépenses financières. L’approche physique est plus précise.
Pourquoi est-il important de prendre en compte le scope 3 ?
Parce que le scope 3 qui regroupe les émissions indirectes d’une entreprise, est le scope qui représente la plus grande part des émissions. Se mesurer c’est s’améliorer, il est donc plus compliqué d’améliorer le bilan carbone sans avoir l’information sur votre plus grand facteur d’émission.
Comment puis-je obtenir du financement pour mon bilan carbone entreprise ?
En tant qu’expert Ecoleader, Sustainscale peut vous aider à obtenir jusqu’à 75 % de financement sur les services liés à la mise en place d’actions si vous représentez une entreprise canadienne.
Conclusion
Le bilan carbone n’est pas seulement un moyen de respecter la législation, ce n’est également pas seulement un moyen d’améliorer l’image de marque ou de faire des économies. C’est un outil stratégique pour les entreprises qui veulent s’engager dans le développement durable et répondre aux défis climatiques. En 2025, c’est carrément un passage obligé si vous voulez pérenniser vos activités.
Pour réaliser votre premier bilan carbone, vous devrez, dans l’ordre, identifier les données à collecter, vous organiser pour collecter ces dernières et les calculer selon les normes. Pour ce faire, nous vous conseillons de former quelqu’un en interne ou de contacter une entreprise spécialisée.
Pour finir, l’intérêt principal du bilan carbone est de passer à l’action, ce dernier sera votre porte d’entrée pour prendre des décisions éclairées tout au long de l’existence de votre entreprise.
Alors, prêt à devenir un acteur clé de la transition écologique ?
Vous avez besoin d’aide à l’élaboration de votre bilan carbone ? Nous pouvons vous renseigner ou vous aider.
Sustainscale offre un accompagnement complet qui vous permettra d’obtenir votre premier bilan carbone entreprise. Nous vous aiderons également à devenir autonomes sur vos prises de décisions actuelles et futures qui vous permettront de devenir un leader écologique.
